La
Panique de Lully
« Je suis déshonoré !
S’écria Lully au bord de la crise de nerfs, un bras replié
sur les yeux. Je suis perdu, humilié, déshonoré...
-Mr Lully, le vent et la pluie vont abîmer le matériel.
Que doit-on faire ?
-Beauchamps !
S’il te plaît, explique leur ce que j’ai déjà
dit.
-Excusez-moi monsieur, murmura Beauchamps, mais qu’avez vous demandé ?
-MON DIEU MAIS PERSONNE NE M’ÉCOUTE
ICI !!!! et
Lully
tout en désignant deux musiciens dit :
-Dites à tous ces gens de bien vouloir déplacer leurs
affaires dans le manège des Grandes Écuries comme le
veut notre Roi.
Alors tous les artistes se levèrent et aidèrent au déplacement
des décors et des instruments de musique. Pendant ce temps,
Lully continuait à se lamenter sur son sort au grand désolement
des décorateurs royaux. Alors Racine vint le prier de ne pas
s’inquiéter, « Cette pièce sera un succès
lui murmura t-il ». Puis Lully se leva et maudit le mauvais temps
qui salissait et mouillait tout le matériel ainsi que les costumes
du soir. La cour de marbre qu’il fallait traverser était si
glissante que même Lully tomba à la renverse sous le
regard exaspéré de Racine qui l’aidait à se relever
lorsque Lully l’agrippa violemment pour demander : et les danseurs ?
Ils étaient prêts.
De
sa loge le compositeur observait avec angoisse les nobles qui arrivaient.
Soudain il vit le Roi et sa famille s’asseoir et il alla les saluer
avant d’aller en coulisse pour commencer le spectacle.
Il
monta sur la scène enfin donna le signal du départ.
Justine et
Déborah