Poème de Marine C.

(actualisé le )

Assise au bord de ma fenêtre, je pensais
A cet ange traversant un paradis perdu
Que longtemps j’ai croisé dans mon sommeil éperdu ;
Je l’aimais mais je ne le reverrais jamais.

Ses ailes argentées ornaient son dos froid et pâle.
Il volait d’une grâce et d’une légèreté inégales.
Ses yeux, je pense, avaient la couleur d’une opale,
A l’intérieur, nous ne pouvons pas lire le mal.